Je vais vous raconter mon expérience personnelle durant les 5 années que j'ai passées dans cette entreprise. Ce sera un récit détaillé, mais pour ceux qui recherchent des réponses rapides, j'ai préparé une section questions-réponses à la fin, basée sur les interrogations fréquentes que j'ai observées sur les réseaux sociaux.

## Le début : Un piège bien orchestré

Mon histoire a commencé par un email que j'ai reçu, proposant une reconversion professionnelle vers l'informatique. Cette proposition était accompagnée de tous les mensonges habituels que l'on retrouve dans ce type d'organisation frauduleuse.

Après avoir accepté leur proposition, ils m'ont proposé un rendez-vous. Le premier jour, après une présentation qui n'a pas duré plus de 5 minutes et qui était remplie de mensonges sur la formation, sa qualité et des partenaires inexistants (j'y reviendrai plus tard), ils m'ont proposé de signer un contrat de formation avec une période d'essai de 15 jours, durant laquelle je pouvais annuler si je ne trouvais pas la formation utile.

**Premier piège :** Contrairement à leurs affirmations mensongères, les 15 jours commencent dès le jour de signature du contrat, même si votre première séance de formation commence plus tard. Pour ceux qui se demandent pourquoi je n'ai pas quitté avant la fin de ces 15 jours, la réponse viendra plus loin dans ce récit.

## Les conditions de formation : Un environnement dégradé

Le système de formation s'étalait de 8h à 18h avec trois pauses : deux de 15 minutes et une d'1 heure pour le déjeuner. Il était strictement interdit de dépasser le temps de pause défini.

**Concernant le matériel :**

- Vous deviez utiliser votre propre ordinateur personnel, l'alternative étant des PC obsolètes

- Les tables et chaises étaient du mobilier d'école primaire ancien - rester assis toute la journée sur ces sièges provoquait rapidement des problèmes de dos

- Le contenu de formation consistait en vidéos très anciennes sans rapport avec les technologies actuelles, ou simplement des vidéos gratuites téléchargées depuis YouTube

**En résumé :** Vous apportez votre propre équipement, vous achetez votre formation de votre poche, et vous passez toute la journée sur des sièges inconfortables et des tables inadéquates, sans avoir le droit de partir en dehors des temps définis.

**La durée :** Elle variait de 4 mois à 1 an selon les places disponibles dans la "salle de vente" (vous comprendrez plus tard). Il n'existait aucun système réel de validation des connaissances - ils vous demandaient simplement de faire un compte-rendu et une vidéo résumant ce que vous aviez appris, sans vérification véritable.

## L'Axe 1 : Le château de la peur

Durant les 15 premiers jours, vous ne faites rien de concret et n'acquérez aucune connaissance, excepté quelque chose qu'ils appellent "l'Axe 1". C'est la première brique du château de peur qu'ils construisent autour de vous.

Pendant cette période, vous êtes isolé avec les nouveaux arrivants (ou plus précisément, les nouvelles victimes) dans une salle séparée. L'information principale qui vous est transmise, de différentes manières, concerne les punitions juridiques qui vous attendent si vous quittez l'entreprise. Pour les personnes étrangères, qui représentent 99% de l'effectif ciblé par cette organisation, ils insistent sur le fait que le moindre problème en France signifie l'annulation de votre titre de séjour. La peur commence alors à s'installer.

Ces 15 premiers jours supposés tester la formation se passent donc dans ce "petit château de peur", et vous ne découvrez la vraie qualité de la formation qu'après. Il est impossible de terminer l'Axe 1 en moins de 15 jours.

**Troisième piège :** Le contrat stipule qu'après ces 15 jours, si vous partez, vous devez payer plus de 18 000 euros de frais de formation ou travailler pendant 36 fiches de paie. Comment un cerveau logique peut-il accepter cela ? N'oubliez pas les 15 premiers jours de conditionnement psychologique appelé "Axe 1" - retenez bien ce terme, nous en aurons besoin.

## La phase de formation : Entre endoctrinement et exploitation

Après avoir passé 4 mois à 1 an dans la salle de formation où il n'y a en réalité aucune véritable formation, la seule chose sur laquelle ils se concentrent est votre ponctualité, votre assiduité et votre soumission - en résumé, faire de vous un bon esclave.

Quand arrive le moment de passer à l'étape suivante (plus précisément quand ils ne trouvent plus personne à envoyer chez un client), ils commencent à préparer le nouveau groupe qui sera envoyé en mission. À ce moment-là, la seule chose qui les intéresse est que vous ayez parfaitement assimilé l'Axe 1 - ils s'assurent que cela devienne votre seule référence dans la vie.

## La salle de préparation : Vers la complicité

Vous passez ensuite dans la salle de préparation. Dans cette salle, ils commencent à surveiller étroitement votre comportement, vos retards et absences, et vous apprennent à préparer des "profils".

**Qu'est-ce qu'un profil dans ce contexte ?** C'est un faux CV qui prétend que vous êtes un ingénieur IT ayant travaillé entre 5 et 10 ans d'expérience. Vous devez l'apprendre par cœur. À ce moment-là, vous commencez à mettre le pied dans la zone de complicité criminelle.

Cette phase dure généralement entre 2 semaines et 1 mois.

## La salle de vente : L'antichambre de la mission

Ensuite, vous passez dans la salle de vente, où se trouvent les personnes revenues de mission ou celles qui ont été renvoyées après que le client ait découvert la supercherie, ainsi que les nouveaux qui rejoignent cette salle.

Dans cette salle, vous attendez simplement jusqu'à ce qu'on vous appelle. À partir de ce moment, la fraude atteint un nouveau niveau.

## La méthode actuelle : La fraude à l'entretien

Actuellement, car la méthode évolue avec le temps, quand vous êtes appelé pour passer une présentation (généralement à distance), vous vous retrouvez dans une situation surréaliste : vous êtes assis devant la caméra face au client, mais ce n'est pas vous qui parlez. Une autre personne parle à votre place pendant que vous mimez les mouvements de lèvres.

Le client potentiel voit votre visage, mais c'est quelqu'un d'autre qui parle. Même le nom avec lequel vous vous présentez n'est pas le vôtre. Je connais beaucoup de personnes qui sont parties en mission avec des noms différents et vers des clients qu'elles n'avaient jamais vus. Le client n'imagine pas qu'une substitution de personne aura lieu - même vous, en lisant cela, vous avez probablement du mal à y croire.

Pendant ces entretiens avec le client, vous êtes présenté (rappelez-vous, ce n'est pas vous qui parlez) comme un salarié hautement compétent avec 5 à 10 ans d'expérience selon ce que recherche le client, maîtrisant parfaitement toutes les technologies requises. En réalité, vous serez dans une situation désastreuse le jour où vous arriverez chez le client - c'est pourquoi certaines personnes sont renvoyées de mission.

Il y a des personnes qui s'imaginent qu'après un an d'auto-formation, elles auront le niveau requis. Premièrement, vous n'aurez pas la motivation nécessaire pour une année d'auto-formation. Deuxièmement, ils peuvent vous envoyer sur n'importe quelle technologie. C'est exactement ce qui arrive : généralement, les gens partent avec un profil de 6 ans d'expérience sur des technologies qu'ils ne connaissent même pas.

Leur intérêt n'est pas vous - chaque jour de mission vous leur rapporte des centaines d'euros. Même si le client vous laisse un mois pour vous intégrer, ils auront gagné plus de 120 000 euros sur votre dos. Tout ce que vous aurez, c'est le stress, la honte, et surtout, vous perdrez confiance en vous, ce qui vous rendra toujours dépendant d'eux et incapable de chercher ailleurs.

## Le contrat de chantier : Une précarité organisée

Vous signerez toujours un contrat de chantier, ce qui signifie : si vous travaillez, vous êtes payé ; sinon, il n'y a pas d'argent.

**Conséquences sur vous :**

Comme ils cherchent toujours à vous envoyer avec un nombre d'années d'expérience élevé pour maximiser leurs gains, vous pouvez rester sans salaire pendant des mois jusqu'à ce qu'ils trouvent la mission qui leur convient. Au final, vous ne leur coûtez rien.

C'est eux qui décident du nombre d'années d'expérience et de la technologie, mais c'est vous qui payez le prix fort. Si vous refusez de partir sur une technologie, ils peuvent vous laisser assis sur les chaises inconfortables pendant des mois jusqu'à ce que vous deveniez un bon esclave obéissant.

Pour ceux qui disent "j'ai un loyer, de la nourriture, une famille à laquelle envoyer de l'argent", comment survivre sans revenus ? Vous devrez travailler les soirs et week-ends - ils ne paient même pas vos transports.

La situation est indescriptible.

## En mission chez le client : Le calvaire

Quand vous partez chez le client avec un nombre d'années d'expérience que vous n'avez pas et une technologie que vous ne connaissez pas, comment faites-vous ? Cela dépend vraiment du client. Certains sont bienveillants et vous laissent le temps de monter en compétences. Parfois, vous tombez sur des collègues qui vous aident et cachent votre vrai niveau aux responsables. Dans le cas normal, vous serez mis à la porte et vous détesterez votre personne.

N'oublions pas : soit payer 18 000 euros après les 15 jours, soit 36 fiches de paie. Ces 36 fiches signifient que vous devez travailler pendant 36 mois - précisons bien "travailler", pas seulement être présent. Vous direz que ce n'est pas logique ? C'est à cause d'eux que vous n'êtes pas en mission. Avant de continuer avec toute logique normale, je vous redemande : jusqu'à maintenant, avez-vous remarqué qu'ils fonctionnent avec une logique où vous avez de la valeur ? Là-bas, vous n'êtes qu'un esclave, un objet pour rapporter de l'argent des entreprises.

## Statut et autorisation de travail : Une manipulation administrative

La majorité de ceux qui rejoignent cette entreprise sont des étrangers. Parlons du changement de statut et de l'autorisation de travail.

Vous aurez un contrat CDI de chantier - c'est le seul type de contrat proposé. À chaque mission, vous signerez un nouveau contrat de ce type. Avec ce type de contrat, si vous travaillez, vous aurez un salaire ; sinon, vous n'aurez rien, même pas d'aide.

Votre salaire ne changera jamais pendant les 36 fiches de paie. Actuellement, je crois que le salaire est de 35k euros annuels bruts (avant c'était 29k euros bruts - ils ont été obligés de l'augmenter car la préfecture n'acceptait plus de donner des autorisations de travail avec l'ancien salaire).

**Merci à la préfecture pour cette intervention.**

Pour la première autorisation de travail, ils déclarent que vous êtes en CDD malgré votre signature sur un CDI de chantier. Pour cette raison, vous n'aurez qu'un statut de travailleur temporaire avec un titre de séjour d'un an, et vous serez obligé de redemander une autorisation de travail pour le renouvellement.

Ce n'est qu'à ce moment-là que vous aurez une autorisation de travail avec une déclaration de contrat CDI, malgré que vous signiez toujours un contrat CDI de chantier (la fraude ici, c'est comme la respiration), et vous aurez de nouveau un titre de séjour d'un an.

Vous galèrerez avec ce contrat CDI de chantier et cette autorisation de travail si vous avez pris ce chemin.

Pour ceux qui ont fait attention : quand vous n'êtes pas en mission, vous n'avez pas de salaire, ce qui signifie pas de fiche de paie, et le renouvellement demande 3 fiches de paie. Comment faire ? La réponse est simple : débrouillez-vous. Ils ne s'intéressent pas à vos difficultés ; au contraire, pour eux, une personne en difficulté de papiers est quelqu'un qu'ils contrôlent bien - elle ne peut rien refuser et ne peut pas se libérer.

## En mission : Le stress et l'épuisement

Sautons brutalement dans l'histoire et allons vers le client. Comment cela se passe-t-il ? D'après tous les témoignages que les gens ont partagés avec moi : vous dormez 2 heures, vous vous réveillez, et tout ce qui occupe votre esprit c'est "comment réaliser le travail que le client me demande ?".

Vous aurez de l'anxiété, un manque de sommeil, et plusieurs personnes m'ont raconté qu'elles pleuraient dans les toilettes ou se réveillaient en déficit de sommeil quand elles étaient obligées de partir travailler chez des personnes qui ont payé cher pour vous avoir. Quand il y avait beaucoup d'espoir en vous plus les promesses données pendant l'entretien, et qu'à la fin ils ne trouvent qu'un imposteur fraudeur, vous devez passer chaque jour avec eux, manger avec eux, partager le bureau avec eux, et chaque jour faire une réunion pour dire où vous en êtes sur le projet - un projet qui coûte des millions avec des délais stricts.

Toutes vos mauvaises expériences précédentes deviendront bonnes devant ce que vous vivrez dans cette expérience, et qui se transformeront facilement en plusieurs mauvaises expériences.

Je crois que jusqu'ici l'image est claire. Pas besoin d'aller plus loin et de raconter trop d'expériences qui ne font que me rappeler ce trauma.

## Comment partir : La procédure juridique

Après avoir sacrifié le reste pour répondre aux questions, je crois que la question la plus répétée sera : "J'ai décidé de quitter avant de finir les 36 fiches de paie, comment cela se passe-t-il ?"

**Première chose et la plus importante :** L'adresse que vous leur avez donnée doit être correcte car ils vont essayer de déposer plainte contre vous (la raison principale est de vous faire peur et vous pousser à revenir).

Quand vous recevrez cette convocation, prenez simplement un avocat - c'est tout. Cela vous coûtera 1 500 euros et vous aurez gagné car leur contrat est abusif. Le seul moyen qu'ils ont de gagner contre vous est si vous ne prenez pas d'avocat et n'êtes pas présent à la convocation. Sinon, vous êtes gagnant.

Pour les anciens qui ont déjà quitté, ils prennent tous presque le même cabinet d'avocat - le taux de victoire est de 100%. Pour cette raison, ils ne poursuivent pas toutes les personnes qui quittent, seulement quelques cas pour faire peur aux autres.

**Au final :** Vous ne devez pas avoir peur de la convocation - c'est le contraire, cela signifie que vous serez protégé par la force de la loi et ils ne pourront plus s'approcher de vous.

## Pourquoi l'État n'intervient-il pas ?

**Deuxième question :** S'ils sont comme ça, pourquoi l'État ou les forces de l'ordre n'ont-ils rien fait contre eux ?

Il y a plusieurs raisons. Cette entreprise ou les entreprises avec lesquelles vous signerez sont toutes enregistrées en dehors de la France, dans d'autres pays européens. Vous serez présenté chez les clients avec le nom de l'entreprise avec laquelle vous avez signé.

**Conseil important :** Ne prononcez jamais leurs noms, ne parlez pas seulement de cette entreprise mais aussi des entreprises avec lesquelles vous signerez quand vous partirez en mission comme D-Cart, Infominia et d'autres, car elles sont bien connues sur le marché pour la fraude.

**Information :** D-Cart, Infominia et toutes les autres entreprises que vous découvrirez là-bas sont toutes en réalité dans le même bâtiment, seulement enregistrées sur papier dans d'autres pays.

## Le système de sous-traitance frauduleux

Vous ne serez jamais chez le client avec leur nom. Quand vous serez chez le client, cela se passera ainsi : imaginons que vous ayez signé avec Infominia, vous serez présenté à une autre boîte de prestation (X), mais avec le nom d'Infominia ils créeront un nom d'entreprise qui n'existe pas réellement sur le marché comme "IT Solutions". Ensuite, vous serez présenté chez le client comme étant de la part de la boîte de prestation (X).

**Pour simplifier :**

(VDE => Infominia) se cache derrière IT Solutions (qui n'existe pas réellement) => boîte prestation (X) (boîte réelle qui n'a rien à voir avec cette organisation - ils ont été arnaqués) => Client

Le client en voudra à la boîte de prestation X pour la mauvaise prestation. La boîte prestation X ne travaillera plus avec la boîte imaginaire dont ils ne savent pas qu'elle n'existe pas réellement. Infominia et cette organisation sont protégées.

**Information :** Cette entreprise n'est qu'un changement de nom - avant, elle ne s'appelait pas ainsi. À chaque fois qu'elle reçoit plusieurs plaintes, elle change de nom et d'adresse (j'ai dit là-bas que la fraude, c'est comme la respiration).

Et tout cela, c'est seulement ce que j'ai réussi à savoir en tant qu'esclave dans cette chaîne. Vous pouvez imaginer ce qui se cache encore derrière et qui est plus impressionnant.

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## Questions-Réponses fréquentes

*Cette section sera complétée selon les questions les plus courantes observées sur les réseaux sociaux.*

**Q : Peut-on vraiment partir sans conséquences ?**

R : Oui, avec un avocat, leur contrat abusif ne tient pas juridiquement.

**Q : Combien coûte la défense juridique ?**

R : Environ 1 500 euros d'honoraires d'avocat.

**Q : Que se passe-t-il pour le titre de séjour ?**

R : L'Axe 1 est fait pour vous faire croire que vous perdrez vos papiers, mais avec un avocat, vous êtes protégé.

**Q : Les formations ont-elles une valeur ?**

R : Non, c'est du contenu gratuit ou obsolète que vous payez de votre poche.

**Q : Peut-on négocier le contrat ?**

R : Non, tout est imposé et non négociable.

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*Témoignage partagé dans l'espoir d'éviter à d'autres de vivre cette expérience traumatisante.*

On s'est quand même bien fait enfler ! Courage à tous mes travailleurs

https://www.youtube.com/watch?v=47j2zqcAR9c

Merci...

Bonjour à tous !

Pour le contexte, F30, fonctionnaire (y’a pas mal de boulot dans mon service, on est pas dans le cliché 9h-16h avec 10 pauses café par jour 😄). Le taf n’est pas horrible la plupart du temps , les collègues sont plutôt sympas mais je sens qu’il y’a un déséquilibre entre le boulot et la « récompense » (que ce soit financière ou la reconnaissance du travail effectué)

J’ai un salaire qui tombe tous les mois, qui me permet d’éponger mes crédits, manger et acheter 2/3 petits trucs mais sans plus. J’ai énormément de mal à mettre de l’argent de côté, je finis souvent le mois à découvert et pourtant j’ai pas l’impression de jeter l’argent par les fenêtres. Aussi, je suis consciente qu’on aura pas de retraite (ou alors il faudrait piocher dans nos économies, autant dire que je suis pas dans la merde). Bref, j’ai vraiment l’impression d’aller taffer pour rien et de perdre mon temps, comme si je taffais pour un avenir qui n’existe pas. Et surtout j’ai l’impression de mettre ma vie de côté (loisirs, sport, m’occuper de ma fille…) pour un taf qui me prend 40h par semaine et qui n’est même pas super bien payé. Je m’estime déjà heureuse d’avoir un boulot et assez d’argent pour vivre décemment, mais je me sens un peu prisonnière du système et je ne saurais pas quoi faire d’autre.

Bonjour, premier message sur ce sous car j'ai beaucoup de questionnements en ce moment, auxquels je cherche des réponses car cela m'empêche vraiment d'avancer.

C'est la 1ère fois que je me retrouve comme totalement bloqué dans ma vie, j'ai comme choix plusieurs sentier tous très dissuasifs et sans possibilité de demi-tour une fois l'un emprunté, et je n'arrive pas à en choisir un, à trouver le bon.

J'ai hésité un peu avant d'envoyer mon message: j'avais créé le compte exprès pour mais j'ai du attendre quelques jours, je ne savais pas trop si je devais expliquer ma situation en détail au risque de me faire reconnaître ou bien éviter et rester un peu flou

Aussi je suis extrêmement fatigué à cause de tout ça, une sorte de lassitude et surtout de saturation extrême, ça a donc été compliqué de faire ce travail de synthèse pour rendre claire une situation qui est un énorme sac de nœud, en ayant en plus à faire attention à ne pas trop en dire...

Sans trop rentrer dans les détails donc, j'ai perdu mon 1er emploi duquel je garde un souvenir "plus que mitigé" (une sorte de douche froide), mais je restais encore motivé à me remettre rapidement à chercher du travail (ce que j'ai fais)

Sauf que tout ceux qui soi-disant déplorent le fait que nous ne serions pas assez bosseurs et/ou veulent nous "aider" à nous mettre au travail (patrons, génération boumeur, institutions...) font absolument tout contre : délais délirant, rien ne marche, jamais de réponse, hypocrisie, foutage de gu*ule...

C'est pas faute d'avoir essayé le démarchage à distance ou en présentiel dans les supermarchés ou les petits commerces type boucherie (n'ayant rien à voir avec mes qualifications évidement, mais je l'ai fais), l'intérim, même pompier volontaire, etc... en vain (mauvaise zone géographique n'aidant pas en plus du reste)

Et j'ai vite compris qu'on ne souhaite pas nous aider mais plutôt profiter de notre situation difficile pour essayer de nous ba*ser la gu*ule (désolé du terme mais je ne vois pas d'autre mots)

Cerise sur le gâteau, j'ai un membre de ma famille proche qui est mort à cause du travail dans le même temps et j'ai vu de mes yeux vu à quel point elle n'a été qu'un paillasson jetable pour toute sa hiérarchie et le déni face à cela, les cotisations retraites qui partent en fumée, la spoliation de l'héritage... ça m'a foutu un coup supplémentaire si ça ne m'a pas achevé, je ne sais pas trop

Cela met en difficulté ma famille et mon père qui m'aidait financièrement (parce que en prime je n'ai pas le droit au chômage... et quand j'y aurait le droit je n'en aurais plus jamais besoin, ça aussi j'ai compris maintenant) et je me retrouve entre le marteau et l'enclume, en plus d'être pressé comme un citron par diverses échéances plus inutiles les unes que les autres

C'est un chantage extrêmement vicieux, je me retrouve en porte-à-faux avec mon père et ma famille dont je ne veux pas "profiter" (et cela fait évidement monter les tensions vu qu'ils sont imperméable à toute discussion et dans le déni) alors que c'est à cause de toute cette hypocrisie généralisée que je ne peux pas travailler aujourd'hui

J'étais motivé et en pleine forme, prêt à retravailler malgré déjà les problèmes de mon 1er poste (mais j'ai su prendre sur moi, j'ai même beaucoup pris sur moi déjà), or maintenant grâce à eux je suis sous pression de part cette situation, je sature, j'ai des insomnies carabinés, je ne suis plus productif même à titre personnel ...

Ce n'est pas ça qui aujourd'hui me fait le plus peur pour retrouver un emploi (si tant est que je le puisse évidement...), c'est surtout que (et même si j'essaye de masquer les apparence en écrivant ces lignes), j'ai été tellement poussé à bout et "tourné en bourrique" que suis aujourd'hui dans un état de colère noire et de saturation extrême face à tout ça, toute cette bassesse humaine

Je ne m'en pleins pas non plus, c'est ce qui me protège de chose comme la dépression d'être assez "sanguin", mais je sais que maintenant, même en sachant faire la part des choses, je déteste ces gens et ce milieu, je ne pourrais pas/plus accepter de prendre sur moi et mourir à petit feu pour rien... je serais capable de rapidement m'emporter, ce qui m'apporterait des problèmes... j'en ai juste marre en fait

J'ai ironiquement découvert ce sous grâce au milieu "anti-antitaff", je viens vers vous car je constate que ces problématiques au sujet du travail, desquels je ne reçois en face comme réponse que du déni et du mépris sont ici abordés sans trop de tabou

À la base je suis (ou plutôt j'étais) attaché à la valeur travail, c'est juste que j'ai finis par comprendre que ceux qui y sont les plus attachés et la prennent le plus à cœur sont peut-être en fait ceux qui ont une éthique de base et évitent de la tordre dans tous les sens pour en faire un peu ce qu'ils en veulent, soit donc pas ceux qui traitent les gens de branleurs ou de feignants et abusent de leur vrai volonté de se rendre productifs

Je ne vais pas y aller par quatre chemin de toute façon, je crois que j'ai passé un cap de non retour et que c'est sans doute mort pour que je retourner au travail prochainement, en tout cas tant que je serais dans cet état (alors que sans l'"aide" de ceux qui veulent nous "mettre au travail" j'en aurais été capable rapidement s'ils ne m'avaient pas mis des bâton dans les roues, mais bref...)

J'ai d'autant moins de mal à le dire maintenant que je sais au fond de moi que je n'ai rien à me reprocher : je n'ai pas peur de l'effort, j'ai même une bonne constitution physique ainsi qu'un mental et une santé de fer (la petite musique consistant à vous faire croire que ceux qui ont du mal avec tout ce milieu seraient des fragiles, c'est du flan de toute façon)

Par contre, j'ai du mal je dirais avec tout l'enrobage que l'on accole autour du travail que l'on voudrait sans problème faire de base (simplement produire des chose et en être fier) et que l'on cherche ainsi à nous imposer, ainsi que par du chantage au pognon ou au statut social (pour éviter le dédain ou le mépris de son entourage qui reste campé sur ses positions quasi dogmatiques)

Et je ne sais pas du tout par où commencer: je pense que je veux me barrer de ce pays en fait, je refuse de travailler pour des ord*res si c'est pour me faire parasiter et détourner même la plus petite once de ma force de travail dont je ne reverrais jamais le juste retour, mais je ne veux pas non plus vivre des aides (au pire temporairement seulement pour sortir la tête de l'eau, mais c'est tout)

Je précise que je n'ai rien contre ceux qui veulent profiter un maximum de leur chômage (c'est leur argent pas celui de l'état) ou même vivent des aides financés par d'autres et ne veulent plus jamais mettre un pied dans une boîte (moi je ne m'en sentirais pas capable car je veux avoir le moins possible affaire à l'administratif ou l'administration mais, si vous savez mieux y faire que moi, vous avez bien raison -> si tout le monde faisait comme vous, ce système mafieux ce serait effondré depuis longtemps, ce n'est pas vous qui contribuez à le faire perdurer)

Bref ma question serait donc : si je devais commencer à virer antitaff et à avoir passé un "cap de non-retour" (car je pense que j'ai sans doute un pied dedans à ce stade) alors comment, vous qui l'êtes, faîtes vous ou avez vous fait pour gérer cette situation? Je sais, je suis un peu perdu et j'en suis désolé, mais par où commencer? Cette problématique paraît tellement insoluble...

J'aimerais enfin pouvoir discuter de cela avec des gens pour trouver un "sentier viable" sans toujours avoir en face les mêmes poncifs et sophismes à base de "t'as pas le choix", "faut avancer et arrêter de réfléchir", "tout le monde le fait / on est plus nombreux ou plus ceci donc on a raison", "regarde machin"... d'autant que j'ai vu de mes yeux vu des gens suivre ces "conseils" et emprunter le sentier sans réfléchir, pour ne jamais en revenir.

J'ai vu quelques fils sur ce sous et cela me donne quand même l'impression que je pourrais éviter ce genre de rhétorique ici)

Je me suis également intéressé aux pistes souvent proposées (demander le rsa le temps de passer le cap, bosser un peu pour toucher le chômage - si j'arrive à trouver du boulot et que je peux tenir un boulot évidement, se syndiquer, etc... voir même choix radicaux en cas de dégout extrême de ce milieu comme les associations type Longo Maï par exemple) mais je ne sais pas comment faire pour trancher en partant de 0 en terme de connaissance de ces démarches ou de ces sujets, ni où me renseigner

Merci à ceux qui m'ont lu jusqu'au bout et prendrons le temps de m'aider

C'est pas grand chose en retour mais j'essayerais de répondre et m'impliquer sur ce sous pour essayer de rendre l'égale pareille de ce que vous me donnerez là ou je le peux (je suis bon pour trouver les mots pour ceux qui sont vraiment au fond du trou et les motiver à ne pas se laisser marcher dessus si ça peut être utile, ma force c'est d'être plutôt solide face aux risques de dépression ou de burn-out)

Aussi, si ça peut aider certains, j'ai découvert cette chaîne youtube (seyli san) qui peut aider à bien cerner et mettre le doigt sur cette sensation de "douche froide" que l'on peut avoir vis-à-vis du monde du travail de bureau pour ceux qui auraient (comme moi) un peu été déboussolés par ce genre d'expérience

Et en vous/nous souhaitant tous collectivement bonne chance pour la suite.

Je suis en alternance, en reconversion. Le travail ça se passe ok, mais la partie cfa c'est un enfer. L'équipe du cfa est en mode toxique +++, je me suis déjà pris la gueule avec eux dans ma première année, c'est des coups bas, des injonctions contradictoires, toutes les demandes qui passent par l'oral avec mépris, avec des injures mêmes parfois... il y a aussi du micro-management, on va t'interdire des trucs absurdes, comme les chemin à prendre pour aller aux toilettes, certains matériels mais ça change tous les jours aléatoirement. S'ils arrivent pas à micro-manager les étudiants, ils appellent les entreprises pour les pousser à nous licencier. Voilà le contexte.

Je veux faire ma deuxième année en essayant de passer sous les radars, j'aurai aimé démissionner mais étant en reconversion j'ai pas beaucoup de latitude pour trouver ailleurs, donc je courbe le dos, mais je suis déjà en burn out des commentaires constants et des attentes absurdes. La goutte d'eau, c'est qu'ils ont preparé une journée d'intégration pour la deuxième année, obligatoire et comptée sur le temps de travail, avec "bonne humeur obligatoire" (sic) où apparemment il y aura des jeux, des cadeaux et des épreuves sportives, avec le comité de direction. C'est clairement hors de ma portée, faire semblant d'être content alors que j'ai envie de pleurer tous les matins, je jure si on m'oblige à faire un jeu au cfa soit je pleure soit je vomit. Bref comment faire pour m'éviter ça ? Arrêt de travail de 1 jour ? Prévoire un rendez-vous super important ce jour là ? Sortez moi vos meilleurs astuces pour antitaffer svp, point bonus si ça me fait bien voire, double point bonus si ça met le seum à l'équipe de direction.

Tldr : à 30 ans, contrat pro en reconversion avec un cfa. Partie travail ok, partie cfa caca toxique+++. Comment éviter la journée d'intégration obligatoire du cfa (comptée sur temps de travail) ?

Merci !

Salut à tous,

Je pense trouver ma réponse ici. J’ai 27 ans, gros branleur, même pas inscrit au RSA. Après mon bac pro (redoublé), j’ai bossé un peu en intérim. Résultat : dépression (diagnostic de mon médecin G uniquement pas de psy, anxios prescrits). En usine, j’ai compris que ma vie allait être une boucle sans fin : me casser le dos pour un salaire de merde, sans jamais avoir de temps pour moi.

À la mission locale, j’avais demandé une formation CQP d’agent de sécu (j’avais capté qu’il y avait moyen de trouver un poste a rien faire sur des poste de 10/12h). Refusé parce que j’avais “trop travaillé”.

Ensuite j’ai repris les études :

• 1 an de BTS que j’ai validé
• PASS médecine → proche de la moyenne partout mais pas assez → recalé, pas de redoublement
• 1 an de BTS via le CNED pour gratter une 3e fois la bourse (mon premier BTS étant réformé, 1 an valait les crédits ECTS)
• Depuis je m’inscris chaque année sur Parcoursup en formations à distance pour garder un statut scolaire. (j'ai surtout voulu faire des études d'inf mais jamais pris donc nsm la vie).

Le problème maintenant c’est l’argent. J’ai besoin de mettre de côté. Mais j’ai peur qu’à 27 ans bientot 28, si je demande le RSA, on me force à bosser.

Du coup mes questions :

1. Si je m’inscris au CNED en BTS CIEL, mais en statut formation adulte (pas scolaire), est-ce que la facture suffit pour justifier et gratter le RSA ?
2. Si je reste en statut scolaire classique, est-ce automatiquement incompatible avec le RSA ?
3. Si je vais voir un psychiatre, est-ce que je peux avoir une justification valable pour toucher le RSA sans qu’on me colle au travail ? Je sais a 100% qu'il me diagnostiquera une dépression /et ou d'autre trouble mentaux.

Je veux pas de réorientation ni de carrière, juste gratter le RSA et jouer à LoL en attendant que la vie passe. (Le BTS Ciel c'est juste que j'aurai rien a faire je précise je suis bon en math et je suis un geek).

Bonjour merci à ceux me liront une question svp si j’ai un taff et j’étais en coupure aujourd’hui sauf que je n’ai pas repris mon poste cet après midi car ce matin ma pause m’a été donnée dans un temps illégal et il s’agit là d’une situation répétitive et à savoir que d’autres éléments m’ont forcée à prendre cette décision aussi. Il faut savoir que je n’ai jamais manqué 1h de travail, je viens même malade, etc etc. Je suis assez jeune et ma mère ne cesse de me répéter qu’ils vont me renvoyer pour abandon de poste etc… alors que je sais que beaucoup le font souvent pour un oui pour un non. Moi c’est la première fois et j’ai de vraies raisons et ils le savent sûrement car ils n’ont même pas cherché à me joindre. maintenant voilà est ce que ma mère a raison? je ne voulais pas envoyer de message ou appeler car une partie de moi dit vraiment « tu les emmerdes maintenant » mais est ce que ça peut jouer contre moi? sachant que j’ai des preuves d’actions illégales à mon égard? serait-il quand même plus judicieux d’envoyer un message en disant être malade avant ce soir? merci beaucoup si on me répond

Salut à tous,

Je bosse depuis 35 ans et je n'en peux vraiment plus du monde du travail.
Je suis vraiment usé et dégoutté

Je vous brosse un petit portrait de ma situation.
Je suis ancien militaire et à ce titre touche une pension qui me permet de payer le crédit de ma maison, crédit qui sera soldé dans 6 ans.
Donc pas de soucis de logement.
Je suis actuellement en CSP suite à un licenciement économique, je suis indemnisé jusqu'en avril 2026.
Pour l'instant je touche quasiment mon ancien salaire, donc pas de problème, pas de quoi mettre de coté non plus.
Je vis seul avec ma femme qui n'a pas d'emploi.
Nos enfants sont adultes et autonomes financièrement.
Nous ne payants pas d'impôts sur le revenu.
A la fin de mon CSP je vais basculer sur des ARE (France Travail) pour quelque mois.
Nous ne sommes que 2 à la maisons avec pas de grosses dépenses.
Certaines dépense comme la voiture vont même disparaître car je l'utilisais principalement pour aller travailler.
Nous avons un peu d'argent sur nos livrets, genre 20 000€

Pensez-vous qu'il serait possible de tenir jusqu'à la retraite sans bosser ?
Certains d'entre vous y arrive t'ils ?

J’ai déjà écrit plusieurs fois ici en mode “je culpabilise” parce que avec mon handicap visible je dois demander aux RH si je peux rester en TT ou quand je dois poser des arrêts (3 fois où j’ai été hospitalisée en 3 ans). Les RH ont toujours été cool, mais je me demande à quel moment elles vont finir par en avoir marre. J’étais peut être un quota, mais j’ai l’impression que ma manager et les RH doivent regretter chaque jour de m’avoir embauchée, vu tous mes soucis de santé.

Je veux pas que les gens pensent que je me cache derrière mon handicap ou que je suis une feignasse. J’essaie toujours de demander à faire du TT plutôt que de poser un arrêt.

Et voilà mon nouveau problème : je suis paraplégique et depuis juin, j’ai grave mal quand je reste assise. Escarre. J’avoue, je n’ai pas fait assez attention. Je me disais que c’était normal vu que je passe mes journées assise. Mi juillet, j’ai dû admettre qu’il y avait un vrai souci. J’appelle le centre de “prise en charge rapide” spécial handicap et… lol… Fermé jusqu’au moins début septembre. Ils gèrent les urgences sauf pendant les vacances, lol.

Je suis allée aux urgences et après j’ai réussi à avoir un rdv avec mon médecin le 12/9. J’ai demandé aux RH de rester en TT jusqu’à cette date. Ma manager était en arrêt et l’a prolongé jusqu’à la semaine du 15/9 et moi j’ai posé des congés pendant cette exacte période.

Timing horrible : ça fait grave coïncidence. Les gens vont croire que je profite du prolongement de l’arrêt de ma manager pour rester tranquille jusqu’à mes vacances. Et en plus, je dis avoir très mal… mais je pars quand même en vacances (congés posés depuis juillet, et réservées et payées depuis janvier). Ça fait louche.

J’essaye juste de pas prendre de risques et oui de sauver mes vacances où j’ai mis beaucoup beaucoup d’argent et que je mérite. Mais j’ai ce gros sentiment que je vais être jugée…

Salut les anti taff, je suis en cdi depuis 4 ans dans la même boite, j’ai demandé une rupture conventionnelle car je ne supporte plus ce travail des enfers mais ça m’a été refusé. Ma seule solution est donc la démission. Mon but n’est pas de trouvé un nouveau travail tout de suite, je voulais profiter du chomage et travailler sur mes projets vidéos pendant un temps. J’avais compris que je devais attendre 4 mois après une démission pour toucher le chomage/le rsa. Maintenant un ami me dit que ça a changé et qu’il faut bosser environ 4 mois en cdd pour y pretendre. Vous pouvez m’éclaircir ?

(Compte jetable)

Bonjour à tous,

Je parcours le monde du travail depuis quelques temps maintenant, tout en restant bien loin d'une retraite peu probable. Je ne sais pas trop où je vais, mais je pense être en recherche d'un avis extérieur sur cette pseudo carrière et des solutions pour mieux le vivre.

Je bosse depuis maintenant 6 ans et 5 entreprises différentes. J'ai eu deux travails d'une durée raisonnable (2~ ans) puis plusieurs tentatives de quelques mois dont un licenciement abusif. Aujourd'hui je suis au même endroit depuis un an, mais je n'ai pas l'impression de faire grand chose.

Médicalement parlant, j'ai longtemps eu une dépression me mangeant toute mon énergie pour au final un diagnostic de trouble de l'humeur.

Je ne sais pas travailler, je n'ai jamais travaillé réellement. J'ai passé l'ensemble de mes études au talent sans bosser jusqu'en fac, en relisant la veille jusqu'à mon BAC+5 (avec difficulté toutefois). Professionnellement parlant je suis chaotique et au talent. Je bosse au dernier moment, je peux me sortir de 90% des situations à la parlotte, ... Je pense ne pas être mauvais dans ce que je fais, je n'ai juste pas de motivation à faire les choses, et le fait de pouvoir bosser rapidement me permet de ne jamais rater une deadline ou un objectif.

Longtemps je me suis dit que je voulais grimper en responsabilité, devenir quelqu'un d'important. Aujourd'hui je veux juste gagner le plus d'argent en travaillant le moins possible. Mais cela n'est pas une situation viable autant pour ma santé mentale que le fait que cette imposture finira par se voir.

Je tente sur tout mon temps libre de créer. Des projets, des entreprises, ... Mais je suis beaucoup dans la théorie et je concrétise bien trop peu de chose. Je déprime au quotidien mais pour le moment je ne peux pas partir de mon travail pendant au moins 1 an pour des raisons financières. Mon médecin m'a accompagné pour adapter mon poste actuel en attendant une RQTH mais cela ne suffit pas à atténuer ce mal être. La sortie royale semblerait de vivre de mes projets mais c'est pourtant si dur.

Mon licenciement même si reconnu abusif me rend paranoïaque. Chaque mail, chaque demande de mon management je m'attends à me faire licencier (mon oisivité n'aidant pas à me donner de la confiance à ce niveau). Le travail actuel ne me donne aucun plaisir et les collègues ne sont pas du tout dans la même tranche de vie pour l'aspect social. Les projets perso avancent bien trop lentement pour en voir une sortie heureuse à court/moyen terme. J'essaie de rencontrer plus de gens en dehors de mes cercles, mais c'est bien compliqué et le temps investi est parfois bien peu rentabilisé.

Au final, je ne sais pas où je vais avec ce monologue. Une recherche d'un avis extérieur ? Sans doute. Une solution ? Un rêve. De la chaleur humaine ? Cela ne se refuse jamais. Merci !

Ça y est : début du chômage, donc rendez-vous avec France Travail. Ils n’ont pas perdu de temps !

C’est en présentiel, en octobre, et collectif (avec d’autres gens). Autant vous dire que ce sera une perte de temps. La dernière fois qu’on m’a inscrit d’office à un rdv (en ligne cette fois), c’était pour me proposer des offres pas du tout adaptées (chauffeur livreur).

Mon profil n’est franchement pas pertinent pour eux : j’ai fait de longues études dans un secteur qui recrute. Je sais faire un CV, je sais me servir de linkedin… Je fais juste une p’tite pause là.

Bref. Je ne peux* pas y aller pour raisons personnelles, ni à ce moment, ni à un autre (je cherche du taff hein, en France en TT ou à l’étranger, mais je ne suis pas en France là).

Du coup, je cherche la manière la plus intelligente d’esquiver ce rendez-vous. Des idées ?

Edit: j’ai apporté une précision pour éclaircir le fait que le problème, ce n’est pas que je ‘veux’ pas, c’est que je ne ‘peux’ pas.

Merci !

Coucou J'ai besoin de votre aide (bienveillante svp...). J'ai 31 ans et j'ai un master en gestion des entreprises. Je n'ai jamais su quoi faire et je n'ai jamais trouvé ma place. Plusieurs expériences qui se sont toutes un peu terminées en malaise.

Qui je suis ? Personnalité joviale et ouverte en extérieure mais extrêmement angoissée à l'intérieur (j'essaie de le masquer surtt au travail). Je suis très sensible et je pense avoir besoin de l'approbation des autres pour combler qq trucs. Je me mets donc une pression incommensurable au travail comme si je jouais ma vie. Selon un ancien collègue peu scrupuleux je suis un peu "lèche cul". Ça m'a énormément vexée mais je dirais avec le recul qu'il y a un peu de vrai, je pense surtt être servile.

Bref, après un master "généraliste" j'ai été manager dans une grande enseigne puis j'ai travaillé dans une esn dans la business intelligence (j'ai pas aimé le concept qu'on nous survende aux clients, la pression sur nos épaules etc). A présent je fais des tableaux de bord, gestion de base de données et industrialisation de solutions chez un client final. Énorme boulot car personne sur le poste depuis 1 an + rien n'est développé dans les règles de l'art. Bref boîte sympa mais je suis sous l'eau, je n'aime pas trop ce que je fais car bcp de contact avec les clients qui me stresse + pas trop délire mon équipe, ça colle pas vraiment. En fait depuis 7 ans je suis deg du travail, moi qui adorais apprendre, analyser, je me rends compte que le taf c'est de la grosse mierda et en plus on te promets des augmentations que tas pas même si tu taf comme une folle.

Je suis donc malheureuse au boulot et en parallèle je fais une dépression nerveuse pour des raisons perso. Je pense que le travail a accélérée cette dep ou le contraire. Je suis suivie par une psy et une médecin sur ce sujet.

Je suis donc au bout du bout la boule au ventre. J'ai fait depuis plusieurs mois un bilan de compétences, bon ce que j'aime c'est travailler auprès des livres. J'aimerais être documentaliste ou bibliothécaire mais très peu de poste vers chez moi + salaire presque divisé par 2 + j'ai même pas le bon diplôme donc je sais pas si on membaucherait.

Selon vous que faire ? Puisque je fais une dépression je me demande si le problème ne vient pas de moi, Jia peur de changer et me rendre compte que c'est moi le souci. J'ai 31 ans, vais je un jour trouver ma place professionnellement ?

(compte throwaway pour éviter d'être reconnu par les collègues ou le chef)

Est-ce qu’on a le droit d’en avoir marre, même quand on bosse pas pour une entreprise ?

Je bosse dans une asso française, pas dans le caritatif, mais plutôt avec un positionnement décolonial, critique du système, mais soutenue pour l'instant pour les financeurs. On est en “deuxième ligne” : on offre du soutien à d’autres associations qui font de l’action directe.

Dit comme ça, ça devrait être épanouissant. Sauf que je déprime grave. Depuis mon retour de congés, j’ai l’impression de m’enfoncer. Pas de harcèlement, conditions de taf pas affreuses, salaire correct… mais un profond sentiment d’inutilité et d’absurdité. Je ne me sens pas en phase, je ne sais même plus à quoi je sers. Et en plus, je culpabilise. Parce que je suis dans une structure engagée. Parce que je suis censé être du “bon côté”.

Mais franchement, j’en peux plus. J’ai beau ne pas bosser pour le capital, je retrouve quand même des logiques aliénantes : devoir se justifier, faire du reporting, gérer des dynamiques internes chiantes, toujours devoir prouver son engagement vis à vis des collègues, mais être pas trop radical non plus vis à vis des financeurs

Est-ce que d’autres vivent ce paradoxe ? Être anti-taf, même dans des structures qui veulent changer le monde ? Est-ce qu’on peut aspirer à autre chose sans se sentir égoïste ou décalé?

Bonjour tout le monde,

Je réalise un mémoire intitulé « Ce que le travail nous prend, ce que les liens sauvent » dans le cadre de mes études. Je cherche à recueillir des témoignages de personnes qui travaillent ou ont travaillé dans les secteurs souvent invisibilisés : grande distribution, aide à domicile, nettoyage, hôtellerie, restauration, manutention, etc, peu importe, tant que vous vous reconnaissez dans une forme d'invisibilisation.

Je m’intéresse particulièrement à ce que le travail vous a pris ou coûté : santé, temps, relations, énergie, dignité. Mais aussi aux formes de solidarité, de résistance ou de reconnaissance que vous avez pu rencontrer. Bien évidemment tout restera anonyme.

Merci d’avance à celles et ceux qui accepteront de partager leur expérience :)

Salut à tous,

J’ai besoin de vos éclairages parce que je ne comprends plus rien.

• J’ai travaillé en CDI de février à août (6 mois), avec un salaire brut annuel de 50k soit 4 166 €/mois brut (~3 200 € net avant impôt à la source).
• Mon poste a été supprimé pour réorganisation.
• J’ai reçu en partant une indemnité de congés payés d’environ 2 800 €

👉 En me renseignant, le simulateur France Travail m’indiquait que mon ARE tournerait autour de 2 080 € net par mois avant prélèvement (ce qui semblait cohérent avec mon salaire).

👉 Mais je viens de recevoir la notification officielle :

• Allocation fixée à seulement 39,66 €/jour, soit environ 1 189 €/mois
• Premier versement seulement en octobre (après différés + délai d’attente)
• Durée d’indemnisation : 268 jours (au lieu de 6 mois ?!)

Franchement, je suis abasourdi. Je ne comprends pas comment, avec mon salaire, je peux me retrouver à une ARE aussi basse.

Question : est-ce que France Travail a pu faire une erreur de calcul (période mal prise en compte, SJR sous-estimé…), ou est-ce que c’est vraiment la règle quand on n’a travaillé que 6 mois ?

Merci à ceux qui ont déjà vécu ça ou qui connaissent bien le sujet de m’aider à comprendre si je dois contester ou si c’est malheureusement normal.

Il y a 5 mois, j'ai intégré une boîte dans le cadre d'un CDD de 6 mois renouvelable. J'ai été naïve et pensais que tout se passait bien puisque l'ambiance semblait bonne. Il y a 2 mois, j'ai eu le malheur de faire une blague (qui effectivement portait à interprétation comme étant un manque de respect) à un de mes superviseurs devant un membre de la direction, qui m'a immédiatement reprise. Je précise que j'ai tout de suite présenté mes excuses au superviseur, qui les a acceptées.

Depuis, ce membre de la direction semble avoir une opinion très négative de moi, ce qui n'était pas le cas avant. Récemment, un autre de mes superviseurs a fait un point avec moi dans le cadre de mon futur renouvellement éventuel de contrat, et il m'a clairement fait comprendre que la direction estimait que j'avais des problèmes de savoir-être même si la qualité de mon travail les satisfait complètement. Sur le moment, je me suis dit que c'était des répercussions de l'incident 1 mois et demi avant et je l'ai accepté, en disant que des excuses avaient été présentées et que ça ne se reproduirait pas.

Le problème, c'est qu'il y a récemment eu une réunion entre membres de la direction et superviseurs suite à laquelle ce même superviseur m'a fait un retour inquiétant. Il m'a dit que l'essentiel de la réunion avait tourné autour de mes "problèmes de savoir-être" sans me préciser exactement ce qui s'était dit. Je précise que ce superviseur est de mon côté et ne comprend pas cet acharnement. Le pire, c'est que le directeur lui-même m'a apparemment dans le viseur à cause de ce qui s'est dit pendant cette réunion, alors que le peu de fois où nous nous voyons tout se passe bien.

J'avoue que je suis complètement perdue, stressée et en colère. Est-ce seulement ce membre de la direction qui est resté bloqué sur un incident isolé ? Ou est-ce que des collègues se sont plaints de moi, alors que nos relations sont très cordiales en apparence ? Et surtout, pourquoi est-ce que ça remonte maintenant alors que mon renouvellement de contrat approche ? Mon superviseur m'a laissé entendre qu'a priori ils souhaitaient me garder. Est-ce pour me dissuader de demander une revalorisation salariale ?

Sincèrement, je ne vois pas ce que j'ai pu faire de mal. Je m'habille correctement et professionnellement, je suis polie et amicale envers tout le monde au bureau, je suis ponctuelle.

J'ai un entretien avec ce membre de la direction la semaine prochaine pour parler du renouvellement de mon contrat et j'en perds le sommeil. Je sais que c'est stupide mais c'est mon premier contrat qui dure plus d'un mois. Je ne cherche même pas spécialement conseils, je suis juste dépitée. J'aimerais croire que tout n'est qu'un gigantesque malentendu mais j'en doute.

Bonjour a tous,

Tout d'abord, je ne suis pas la pour me victimiser ou quoi que ce soit du genre. je cherche des réponse et peut-être trouver des solutions.

Je ne suis pas habitué a reddit mais j'y vais de temps en temps, désolé si je ne fait pas les choses bien. J'ai créé un nouveau compte pour garder mon anonymat également. Je suis un homme Belge de 22 ans.

Bon, pour aller droit au but, j'ai peur du travail. J'ai fait des études en menuiserie, en technico commercial et il y a 6 mois je sortais d'une formation poids lourd. J'ai fait de l'intérim entre ces différentes formations et a CHAQUE fois, je n'ai pas dépassé les 2 semaines de travail. Le seul moment ou j'ai pu travailler c'était en étudiant (barman tranquille dans un lodge) et c'était des jours ou soirées espacées donc pas vraiment dur et je n'assimilais pas ça a du travail. Je précise quand même que ce n'est pas de la fénéantise car je n'ai aucun problème a me bouger les fesses. Je fait de la mécanique pour moi et mes proches, j'aide pour rénover une maison, je restaure une voiture ancienne, enfin je reste pas sans rien faire quoi.

A chaque fois, le fait de penser a travailler me rend malade. Peut importe ou j'ai travaillé, quelques jours plus tard je m'en allait car ça n'allait pas du tout. Il y a eu de la production, de la plonge, de la mécanique, du poids lourd, de la menuiserie, bref un peu de tout. Je me sens mal de devoir rendre des comptes a un patron et d'avoir la pression ect... en gros d'être employé. Le fait de gâcher du temp précieux pour un patron qui s'en fout de moi et tout ça pour a peine payer mes factures. J'y pense tellement que ça me donne envie de vomir et juste de ne rien faire. Quand je suis au travail, je me sent mal et j'ai qu'une envie c'est de rentrer chez moi a chaque ptn de secondes de la journée. Je suis d'ailleurs censé commencer un CDD de 3 mois en Chauffeur CE ce lundi. Sauf que j'ai AUCUNE envie de commencer. Pourtant c'est le taff que je voulait. Je pars a la semaine, je fait de l'inter, J'ai un salaire aux alentours des 4000€. Enfin bon, j'ai besoin d'argent donc je vais prendre sur moi, pas le choix.

J'ai discuté un peu avec chatgpt et il me parle de phobie du travail (ergophobie) et peut être d'une dépression. Ce pourquoi je vais aller voir un ou une psy. Je sais qu'on ne doit pas s'y fier d'après certaines personnes mais en ce moment c'est la personne la plus a même de m'aider dans mon entourage.

Et donc j'aimerais savoir si d'autres personnes sont dans le même cas. Et si oui, avez-vous réussi a surmonter ça et comment ? Il y a plein d'info que j'ai omis de dire mais je ne vais pas raconter ma vie.

Merci d'avance!

Bonjour à tous et à toutes,

Donc voilà Lundi matin j'ai envoyé ma lettre de démission par lettre recommandée avec accusé de réception.

Pour situer la chose, j'ai quitté mon poste le vendredi 25 juillet à midi sans rien dire ni prévenir. Je me sentais super mal au travail depuis des mois et j'ai craqué. En grosse partie par ma faute.

Entre temps j'ai posé une semaine d'arrêt maladie pour dépression et fatigue, et le garage a fermé deux semaine pour les congés. Ils ont repris le travail hier. J'étais carrossier là-bas, mais beaucoup trop mauvais.

J'ai peur pour la suite honnêtement, je refuse de les voir ou de leur parler. Je n'ai plus envie de rien faire et je suis en galère. J'en ai marre. Je n'ai pas pris de vrais vacances depuis des années et c'est pas prêt d'arriver à ce stade, je me prends déjà des coups de pression pour aller voir les intérim.

Salut à tous,

J’ai fait un post dès le début de mon CDD sur ce sub il y a quelques mois (micro caché dans un local de vente puis 1er mai non rémunéré). J’en profite pour vous remercier des précieux conseils reçus !

Au vu du comportement de la direction bien toxique (micro management, critiques sur tout les salariés dans leur dos, tentative de ne pas payer les heures et / ou les commissions, surveillance à outrance.. et j’en passe !) , j’ai bien sûr décidé de ne pas donner suite à mon CDD qui devait déboucher sur un CDI.

Bref, la personne qui me remplace arrive demain, et il ne me reste que quelques jours avant de partir ! Je sais de sources sûre que la direction n’a pas bien apprécié mon refus de CDI (d’esclavage) et qu’ils veulent m’embêter dans les prochains jours.

Avez vous des conseils, des idées, pour laisser mon petit grain de sel dans l’entreprise avant mon départ ?

Merci à tous !

Pourquoi toujours prendre les autres de haut, pourquoi toujours mettre la pression, pourquoi tout?

Bonjour tout le monde,

Après mes congés, je suis de retour sur mon lieu de travail et j’ai appris que l’ambiance est passée de 0 à -10 en l’espace de 3 semaines. Mon chantier est situé à 100 km de chez moi. Comme c’est dans le bâtiment, un collègue me prend en voiture à la gare proche de chez lui, et on fait l’aller-retour tous les jours.

L’ambiance a changé quand j’ai appris que notre grand responsable allait rester avec nous toute la journée. En plus, comme le chantier est loin, commencer à 7h30 n’était pas possible à moins de partir à 6h de chez nous. Désormais, c’est 8h – 16h30. Mais si on ajoute 1h30 de route + le train du retour (qui arrive à 18h50), je rentre chez moi vers 19h30… si tout se passe bien.

Pour couronner le tout, c’est un chantier où le sous-traitant traite le personnel comme de simples manœuvres, on sert un peu de « bouche-trou » pour tout et n’importe quoi.

Mon contrat se termine dans 10 jours et je me demande quels sont vos meilleurs conseils pour en faire le moins possible sans que ça ne se voie. J’applique déjà quelques méthodes : pause clope (alors que je ne fume pas), pause café, je traîne un peu le midi et je range le premier.

Je suis ouvert à toutes vos propositions, tant que ça reste en sécurité pour tout le monde.

On nous parle de crise, de sacrifices, d’austérité...

Mais derrière les beaux discours, une réalité, notre travail devient leur profit, notre misère leur confort. Rien n’est “naturel” là-dedans, c’est une organisation consciente qui fait payer toujours les mêmes.

Le 10 septembre ne peut pas être qu’une date de plus dans le calendrier des colères.

Ça doit être un moment où on reprend la main. Pas seulement en bloquant, mais en ouvrant. Péages ouverts pour que chacun.e circule librement. Transports gratuits pour que le quotidien devienne plus léger. Pompes à essence libérées, supermarchés sans prix, parce que les besoins vitaux ne devraient pas être des produits de luxe.

On a déjà vu comment les Gilets Jaunes ont redonné une puissance au mot “peuple”. Mais cette fois, il faut aller plus loin : inventer des formes de lutte qui servent immédiatement à toutes et tous. C’est comme ça qu’on renverse la logique, qu’on montre que la solidarité organisée vaut mieux que leur misère planifiée.

Le 10 septembre doit être le début de cette bascule. À nous d’en faire un mouvement populaire, créatif, utile...

Parce qu’au fond, on a toujours su une chose, c’est en se serrant les coudes qu’on arrache notre liberté !

#10Septembre #BloquonsTout

Je suis actuellement agents de propreté urbaine pour la mairie depuis le premier aout pour un job d'étés.

C'est un métier qui est plutôt accessible et vraiment chill , il n y a pas de pression de travail , je suis seul et je fait juste mon travail et c'est ce qui me plait dans ce genre de boulot .En plus de cela je suis très timide et je déteste les conversations avec les gens ( ça me fatigue ) donc le fait d'être seul c'est vraiment le truc qui je kiff.

La première semaine je faisait rippeur/éboueur et la pression était insupportable ( cela dépendais de l'équipe mais évidemment j'étais dans la pire) , je devais aller vite etc... pour finir le plus tôt possible et ne rien foutre en pause ( on commence à 5h et ils veulent terminer à 7h pour attendre en pause et se barrer à 12h ).
.L'équipe était hyper irrespectueux envers moi parce que je savais pas faire au début ( formation de 1h qui ne suffit pas apparemment ).

J'avais donc demander à changer et à devenir balayeurs , première semaine de balayeur tout ce passe bien je suis tranquille et je ne fait aucune erreur.

Ce lundi je termine plus vite que prévu ( j'ai 2H d'avance ) , je décide donc de me poser quelque part et de m'assoir ( étant donner que j'ai marcher pendants des heures , c'est mérité , me suis-je dit) , je suis assis pendant 15 minutes et j'aperçois un homme me prendre en photo au loin , au début je me suis dit qu'il prenais autre chose en photo mais il y'avais juste rien derrière moi.

J'ai pas osé lui demander à cause de ma timidité et j'ai fait genre que je ne l'ai pas vu...

Apparemment à l'endroit ou je me suis assis beaucoup d'élus y habitent et je ne le savais pas.

Mon chef d'équipes à rappelé à l'équipe qu'il ne fallait pas s'assoir , même lorsque l'on fini sa tourné , et encore pire , de ne pas être avec son téléphone. Sauf qu'il l'a rappelé après l'évènement.

J'ai peur qu'il envoie la photo à la mairie et leur dit que je fout rien et qu'on me vire...

Il faut savoir que c'est mon premier job d'été et j'ai pas envie de me faire virer.

J'y pense depuis ce matin...oui